The Wake review on Mithra! Templezine

Tout porterait à croire que c’est la bannière suédoise qui flotte sur cet édifice. Nouvel acteur sur la scène extrême, The Wake chasse sur les terres d’un black/death mélodique directement inspiré de Dark Funeral, The Moaning ou Lord Belial. C’est pourtant un duo aux racines mystérieuses et ambivalentes qui se cache derrière Earth’s NecropolisThe Wake est né sur la rive roumaine de la mer Noire, mais c’est en Allemagne que l’album dont il est question ici a été composé. On n’en saura pas beaucoup plus sur l’auteur de cet opus, XII, ni sur la seule âme qui l’accompagne au micro, V. À l’écoute de Proem, intro monolithique, on pense tenir un énième protagoniste de la scène post-black / doom. Pesant et gras, le riff évoque ceux d’Altar Of Plagues ou Regarde Les Hommes Tomber. Le mid-tempo Isolated Illusion emmène l’auditeur sur un tout autre chemin, accélérant lentement, jusqu’à la folie la plus totale, puis vers des parties death mélodique à la At The Gates. Le tempo sur le reste de l’album est soutenu, la violence toujours présente, sans que The Wake verse pour autant dans un metal bourrin et indigeste. Belliqueux à souhait, le splendide Cadavers reste totalement mélodique. Et si le duo passe la vitesse inférieure durant quelques instants sur Ship Of Hope, ce n’est que pour souligner la dimension mélancolique de cet album et n’en rendre que plus douloureux l’assaut suivant. Des invités de renom (un ex-The Oceans, un membre de Society’s Finest et Costin-Alexandru Chioreanu) et une production léchée achèveront de nous convaincre qu’on tient là un album de très très haute volée.

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